Pièces détachées et accessoires moto et scooter TRIUMPH
Nous sommes en 1885. Siegfried Bettman, immigré allemand en Angleterre crée la société S. Bettman & Co. pour importer des vélos. Rebaptisée Triumph l’année suivante, le nom d’origine pouvant représenter un frein à son expansion, selon le fondateur lui-même, car sonnant trop germanique.
En 1902 sort des usines de Coventry le premier cyclomoteur Triumph, équipé d’un moteur de la marque belge Minerva. À partir de 1905, Triumph produit ses propres moteurs. Il place ainsi leur moto en deuxième position de Tourist Trophy 1907 et le remporte l’année suivante.
La Première Guerre mondiale voit Triumph se concentrer sur la production de véhicule pour l’armée. Cela entérine la réputation de fiabilité des Triumph.
En 1932, Val Page, ingénieur chez la firme anglaise, conçoit le fameux moteur Vertical Twin. Malgré les succès commerciaux, l’entreprise toujours souffrante du Krach boursier de 1929 est vendue à Jack Sangster. Vient la Seconde Guerre mondiale ou les entrepôts de Triumph seront totalement détruits.
Après-guerre, sort en 1949 la célèbre Thunderbird avec moteur de 650 cm3. Et, en 1956, Johnny Allen atteint les 318 km/h avec une moto spéciale équipée d’un moteur Triumph, sur le désert de sel de Bonneville, aux États-Unis.
La Bonneville est sans doute le modèle phare de Triumph, ne serait-ce que pour l’origine de son nom. 318,682 kilomètres heure, dans un cigare géant, sur un désert de sable, le tout en 1952. La Bonneville, est produite dans la foulée en hommage au nom du lieu de l’exploit. Elle sera produite à partir de 1959 jusqu’à nos jours, avec quelques périodes de disparition du catalogue. Les premiers modèles valent aujourd’hui une petite fortune sur le marché de l’occasion, tant elle reste historique et à la fois parfaitement actuelle.
Dans la foulée, Triumph lance la désormais célèbre Bonneville, en hommage à cet évènement. L'arrivée des années 60 marque le déclin de la marque avec l’arrivée fracassante des constructeurs japonais. Triumph ferme ses portes en 1980.
En 1983, un riche magnat de l’immobilier rachète la marque. S’ensuive une série de modèles, la disparition, réapparition et évolutions de grands noms de la marque au fil des années comme Daytona, Speed Triple ou encore une fois, Bonneville. Des nouvelles gammes comme la Tiger, modèle advenutre, voient peu à peu le jour.
Aujourd’hui, Triumph est un constructeur à succès, surfant entre autres sur la vague néo rétro, la remise au gout du jour des modèles évoqués plus haut et une histoire bien remplie.