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Les abandons :
Au départ de la course sprint, Francesco mène la danse (comme d’habitude) et effectue le holeshot. Mais il est suivi de très près par Maverick Viñales, Aleix Espargaro et Jorge Martin. Miguel Olivera, pars 3ème et perd 4 places pour se retrouver à la 7ème place avant d’entamer une belle remontée. À 6 tours de la fin, le numéro 41, Aleix Espargaro dépasse Bagnaia en lui faisant les freins dans un virage. Il prend le lead de la course et distance rapidement le numéro 1. Il gagne la course sprint, suivi de Francesco Bagnaia qui finit seulement à quelques dixièmes du second pilote Aprilia.
Espargaro après la course sprint : "Aujourd'hui, j'ai senti que j'étais meilleur en milieu de virage, j'y arrivais un peu plus vite que lui, et j'étais bon aussi en traction. Mais il est le roi pour stopper la moto, on a vu en Autriche à quel point il est difficile à dépasser". Concernant Bagnaia il s’exprime : "Ça a été difficile, j'ai commencé à freiner super tard dans le premier virage et j'avais l'avant qui se bloquait, je n'arrivais pas à tourner parce qu'il m'a poussé à freiner vraiment très tard. Au final, je suis content d'y être arrivé."
Bagniaia commente sa course : "Au début, j'ai essayé de creuser un peu l'écart, de me donner de la marge sur ceux qui me suivaient, en sachant parfaitement qu'Aleix était là. J'ai essayé de freiner aussi fort que possible, mais il me manquait peut-être trop dans la première partie de l'accélération, en termes de motricité. J'ai peut-être poussé trop fort dans les deux ou trois premiers tours, mais c'est tout. Je pense que la stratégie était la bonne."
Après seulement 2 virages, la course du dimanche a dû être stoppée. Tout d’abord au premier virage, Bastianini prend l’intérieur, il arrive très vite et percute une moto. Un effet domino se créer et fait chuter 5 motos, dont celle de notre français Johann Zarco.
Il s’exprime à ce sujet : "J'ai essayé de contrôler le premier virage pour ne pas heurter Binder et Oliveira, et j'ai été heurté par Bastianini". Il commente également la course sprint de la veille : "Hier il (Bastianini) a fait la même : très bon départ, un premier freinage assez chaud et parce que, moi, j'avais un peu raté et que je ne suis pas rentré dans le virage, il est passé, mais si je rentrais dans le virage, on ne passait pas. Là, j'étais bien parti, j'étais dans le virage, et en fait il a fait la même qu'hier en se disant 'peut-être, au moins, Zarco je le passe', mais il n'a pas pris en compte qu'il était 100 m en retard."
Ensuite, on assiste à un spectaculaire high side de la part de Pecco, il s’envole puis retombe violemment sur la piste. Dans la précipitation, Brad Binder le suivant de près n’a pas le temps de réagir et lui roule dessus.
Il exprime ses sentiments après la course : "Ce qu'il y a de bien, c'est que je l'ai vu bouger. Il bougeait et je savais que j'avais juste heurté sa jambe − ou ses jambes, je ne sais pas trop − mais je savais au moins, que je ne l'avais pas heurté de plein fouet."
"Mais au final, c'est le pire cauchemar de tout pilote… Voir quelqu'un comme ça, c'est effrayant, mais être celui qui le heurte c'est vraiment encore plus la merde, franchement. Je suis juste vraiment content… Je ne sais pas s'il va vraiment bien, mais au moins il est OK."
Heureusement, le pilote Ducati n’a aucune blessure grave ni aucune fracture. Plus de peur que de mal. Après cet évènement, le drapeau rouge est brandi et la course se suspend. Deuxième départ, sans Bagnaia et Bastianini qui sont à l’hôpital pour des examens approfondis.
Au départ c’est Jorge Martin qui prend un superbe envol, mais il est vite rattrapé par les 3 Aprilia, qui sont sur un rythme stratosphérique ce week-end. Viñales et Espargaro se suivent, mais Aleix se décide à faire un énorme blockpass en fin de course, qui lui offre la victoire.
Martin s’accroche derrière Oliveira, et 14 tours avant la fin, il le dépasse dans la ligne droite, lui donnant accès à la 3ème marche du podium.
Zarco lui mène son bout de chemin en étant installé à la 5ème place, sa course se déroule bien et il remonte sur Miguel Oliveira qui perd du rythme le double à 5 tours de la fin. On assiste à de belles batailles dans le top 10 entre Fabio et Jack Miller pour la 7ème place.
Rendez-vous la semaine prochaine, le 10 septembre pour le Grand Prix de Misano pour une course, on espère, sans accident cette fois...
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