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Grâce à la web série The Doctor Series vous avez déjà pu découvrir les débuts de Valentino Rossi, revivre les temps forts de sa carrière du circuit de Mugello à son circuit privé, Le Ranch, et mieux connaitre la personnalité du numéro 46 entre show et réalité. Avec ce cinquième et dernier épisode, explorez une nouvelle facette de celui qu’on appelle aussi « le Boss » et qui n’a décidément pas fini de nous surprendre. Outre ses neuf titres de champion du monde, Rossi est également à la tête d’un véritable empire commercial et dirige d’une main de maitre l’académie de moto « VR46 » près de Tavullia.
C’est à Tavullia, sa ville natale où il s’entraine aujourd’hui encore, que Valentino Rossi a fondé son QG avec les bureaux de l’équipe 3 SKY Racing, le fan club international et la VR46 riders academy. L’entreprise gère à la fois le merchandising du champion et celui d’autres pilotes de GP. Auparavant gérés via licence par d’autres sociétés, tous les produits sont conçus depuis 2008 par VR46. « On a commencé à travailler sur le merchandising de Valentino, puis beaucoup d’autres pilotes et des usines nous ont contactés » souligne Gianluca Falcioni. Pour Valentino « le merchandising est le lien entre le sportif et ses fans » et la qualité est un facteur déterminant. En étendant ses valeurs et son talent commercial à d’autres disciplines, l’entreprise a notamment séduit le monde du football et la Juventus de Turin.
Valentino Rossi est l’un des sportifs les mieux payés au monde, mais il n’en oublie jamais pour autant sa passion et, en se lançant dans les affaires, il a su allier plaisir et business. Il a ainsi créé son propre restaurant, la pizzeria Da Rossi à Tavullia, tissé un partenariat avec Monster Energy pour créer la boisson énergétique « the doctor », et participé avec Dorna à la création du jeu vidéo officiel de MotoGP 2016 qui porte son nom.
Un autre versant de son business, c’est la création de sa propre école de pilotage à Tavullia. Son partenariat avec la chaine de télévision Sky Italia a ainsi conduit en 2014 à la formation de l’écurie Sky Racing VR46 en Moto 3. Constamment à la recherche de nouveaux talents, Rossi a ainsi révélé les prometteurs Romano Fenati, Andrea Migno, Niccolò Bulega. De jeunes pilotes qui s’entrainent chaque samedi au Ranch de Rossi et peuvent profiter de son expérience et de ses conseils avant les courses.
S’il ne s’agissait pas au début d’une vraie école (« L’idée est née presque par jeu » selon Alessio Salucci), c’est vite devenu une vraie institution. « C’est parti du rapport qui s’était instauré avec ces jeunes. Un rapport d’amitié au début, d’estime et d’entraide. Et puis Vale nous a demandé de transformer tout ça en quelque chose de plus professionnel » confesse Alberto Tebaldi.
Chacun à l’académie a conscience de sa chance d’approcher le champion et de bénéficier de son aide. Le jeune Francesco Bagnaia admet avoir « beaucoup de chance de faire partie des heureux élus », et son acolyte Lorenzo Baldassarri se réjouit : « Qui mieux que [Rossi] pour nous donner des conseils et nous aider à nous améliorer ? » Tous mesurent leur chance : c’est « une grande opportunité pour les jeunes qui ont été choisis » pour Luca Marini et, aux dires de Franco Morbidelli : « Avoir Vale comme boss c’est très stimulant et aussi très marrant ».
Tous sont des fans absolus du champion, comme Marco Bezzecchi pour qui raconte qu’« avoir Valentino comme boss, c’est un peu un rêve. Il a toujours été mon idole depuis que je suis petit. » Même discours pour le jeune Celestino Vietti Ramus : « Il a toujours été mon idole, et je n’aurais jamais cru réussir un jour à faire partie de son équipe. »
Rossi a su instaurer au sein de son groupe un esprit de camaraderie et d’entraide. Pour Niccolo Antonelli : « C’est un sport individuel, mais c’est comme si on était une équipe ». Marco Bezzecchi confirme : « ce n’est pas juste un prof, c’est aussi notre ami. »
Du côté de l’encadrement et des initiateurs du projet, le discours est tout aussi positif. Pour Alessio Salucci l’essentiel est ainsi « de leur donner la possibilité de faire ce qu’ils aiment », de leur permettre de se réaliser en tant que personne et pilote. « On leur donne leur chance, c’est ça notre mission de départ », souligne aussi Alberto Tebaldi.
Avec l’Academy le pilote espère surtout transmettre son savoir et une certaine façon d’aborder les courses de moto. Alberto Tebaldi se souvient : « Vale avant la Riders Academy n’avait partagé [son expérience] qu’avec Marco Simoncelli ». Après la disparition du jeune pilote que Rossi considérait comme un frère, le champion a sans doute cherché une autre façon de transmettre son enthousiasme et son savoir-faire. Alessio Salucci espère ainsi « que l’un d’eux devienne un jour, non comme Valentino parce qu’à mon avis c’est impossible, mais un quart ou la moitié d’un Valentino suffirait ! »
A Tavullia où la société VR46 emploie une vingtaine de personnes, il est là aussi plus qu’un boss. Pour Gianluca Falcioni l’entreprise est plutôt « une sorte de grande famille ». Il considère aussi que Valentino « n’est pas un patron mais un leader. Il sait travailler dans un bon esprit, en essayant de s’amuser ».
Un état d’esprit qu’on retrouve dans tout ce que fait Rossi, un pilote et un businessman complet dont les qualités humaines ne sont plus à démontrer.
Et voilà ! C'était le dernier épisode d'une belle web série ! Merci à Monster Energy et à Vale ;) Nous, on s'est régalés en regardant ces vidéos ! Et vous ?
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