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Le règlement du championnat MotoGP change en 2016.
Dans la version provisoire du nouveau règlement, diffusée par la Fédération Internationale du Motocyclisme (FMI), la Commission Grand Prix s’est basée sur les dispositions déjà existantes tout en apportant des évolutions significatives.
Ces modifications touchent différents aspects comme la discipline, les aspects techniques, le code médical ou encore les règles sportives.
La première décision prise par la Commission Grand Prix concerne la mise en place d’une électronique uniforme. Les différentes équipes participant au championnat de MotoGP doivent maintenant utiliser un logiciel unique. Par ailleurs, la même centrale équipera tous les pilotes.
Ces dispositifs doivent être obligatoirement utilisés pendant les phases de qualification et lors des courses.
Selon la Commission Grand Prix, ils peuvent toutefois évoluer si les équipes qui ne bénéficient pas de concessions, telles que Honda ou Yamaha ou encore Ducati, en font la demande commune.
En outre, lorsqu’un organisateur veut modifier ce dispositif, il devra avoir l’accord préalable des constructeurs cités.
En clair, les dispositifs d’acquisition de données, ainsi que les capteurs proposés pour chaque moto, devront être authentifiés par l’organisateur avant que le championnat débute. A savoir que les pilotes sont tout de même autorisés à utiliser un capteur non-homologué pendant les essais libres et privés.
Les pilotes peuvent aussi utiliser un capteur additionnel en course ou en qualification. Cependant, il ne devra être utilisé seulement pour l’acquisition de données et jamais pour le contrôle du moteur ou du châssis.
Les différentes teams peuvent se rendre sur le site de la FIM afin de savoir quels sont les capteurs et enregistreurs autorisés par la fédération.
Selon le règlement mis à jour, tous les pilotes participant à un Grand Prix doivent disposer d’une même version de moteur tout au long de la saison. Toutefois, en ce qui concerne les teams satellites, les spécifications peuvent varier. Les constructeurs peuvent homologuer trois spécifications moteur différentes même si ces dernières ont été déjà utilisées au cours de la précédente saison (à condition d’être en adéquation avec le nouveau règlement).
Mais cette mesure peut varier lorsqu’un constructeur vient à perdre les concessions. Dans ce cas, s’il parraine à la fois une équipe officielle et trois équipes satellites, alors il a droit d’homologuer quatre spécifications maximum. Il pourra en homologuer cinq s’il compte une équipe officielle et quatre teams satellites.
Les nouvelles règles visent également à renforcer la sécurité lors des tournois de Grand Prix. C’est pourquoi chaque pilote doit désormais avoir deux ensembles complets d’équipement en parfait état.
Cet ensemble doit comporter une combinaison, des bottes, des protections du dos et de la poitrine, un casque et des gants. En outre, il est fait mention des normes d’utilisation des cuirs, des gants et des bottes pendant les courses. Cette notion n’étant pas précisée dans les précédentes dispositions, il va donc falloir revoir son matériel afin qu’il soit en accord avec les nouvelles règles.
De plus, le Directeur Technique du championnat est autorisé à contrôler l’équipement de chaque pilote à tout moment et en particulier suite à un accident. Ainsi, si un pilote chute et détériore une partie de son équipement, il ne sera autorisé à retourner sur la piste seulement si cet équipement est remplacé. Enfin, la certification de l’équipementier peut lui être retirée si le test d’un produit s’avérait négatif.
Michelin est devenu le fournisseur officiel de pneumatiques. Ils devront avoir des jantes de 16,5 à 17 pouces de diamètre. De plus, ils seront soumis à un test avant d’être validés par la FIM et disposeront d’un marquage permanent.
Enfin, les pilotes auront droit à plusieurs pneus par manche : 22 pneus slicks, 14 pneus pluie et 6 pneus intermédiaires.
La commission a également décidé de baisser le poids des motos autorisé pour la compétition. Ainsi, le poids des bolides, toutes catégories confondues, sera limité à 157 kg contre 158 kg autorisés jusque-là.
Par ailleurs, les ailerons des motos devront désormais avoir des bords arrondis et un rayon de 2,5 mm.
La mise en place d’une électronique unique fera disparaître la catégorie Open. Désormais, les différentes équipes du tournoi Grand Prix seront distinguées uniquement à partir des dérogations accordées à certains constructeurs.
C’est pourquoi, de nouveaux critères d’attribution de concessions vont entrer en vigueur cette année. Ils sont basés sur les résultats des équipes ou de leur classement (position sur le podium) dans le championnat depuis 2013. Selon le barème établi, une équipe qui remporte une victoire gagne 3 points, une deuxième place lui vaudra 2 points et une troisième place équivaut à 1 point.
Ainsi, les constructeurs pour lesquels les équipes n’ont pas remporté de victoire entre 2013 et 2015 conserveront leurs concessions.
Toutefois, si un constructeur qui bénéficie d’une attribution de concessions obtient un cumul de 6 points pendant une saison, il ne pourra pas effectuer des essais avec ses pilotes titulaires. Mieux, il ne bénéficiera d’aucune concession au prochain championnat.
Selon la nouvelle réglementation, on ne peut pas infliger une même sanction deux fois de suite à un pilote, si celui-ci n’a pas atteint le seuil des 10 points de pénalité.
Un petit rappel du barème annuel, qui reste inchangé :
Il est prévu une nouvelle formule en cas d’un départ après l’interruption d’une course. Ceci dans le but de réduire le temps pour qu’une course interrompue reprenne. Ainsi, un pilote qui se retrouvera dans cette situation devra retourner sur la pitlane (voie des stands). Celui-ci pourra y recevoir des ravitaillements, des réglages et profiter d’un changement de moto, de réparations, etc.
Selon le Code Médical actualisé, les pilotes devront être soumis à un examen d’aptitude obligatoire en vue de l’obtention d’un certificat annuel. L’examen prend en compte à la fois l’aspect physique et mental.
Évidemment, l’interdiction de consommer de l’alcool, des substances illégales et les produits non autorisés sera toujours appliquée. Par ailleurs, un pilote ne sera pas autorisé à participer à une course moins de deux jours après toute anesthésie. Si un pilote a souffert d’une commotion cérébrale, il devra attendre le prochain Grand Prix pour reprendre la piste.
À voir maintenant ce que ces nouvelles règles vont donner sur les prochains Grand Prix Moto !
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