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En France, les motos chinoises sont de plus en plus présentes. Que ce soit des marques originaires de Chine ou des constructeurs qui fabriquent en Chine, leur place sur le marché du deux-roues s’impose. Lorsqu’on parle de motos chinoises, certains motards s’agitent et se bouchent les oreilles. Certains sautent plus facilement le pas et se tournent de plus en plus vers les motos asiatiques, quitte à délaisser les constructeurs japonais et européens.
Alors, les motos chinoises sont-elles fiables ?
Le plus important pour les constructeurs de motos chinoises est d'enrayer cette mauvaise réputation. Eh oui, lorsqu’on parle de Made in China, la qualité ne fait pas écho. Alors, face à cela, les fabricants chinois ont entamé une réelle progression en matière de construction de motos, afin de redorer leur image.
Avec des modèles à des prix plus accessibles que certains autres constructeurs, les marques chinoises sont actuellement bien positionnées sur le marché de la vente de motos. Concernant la mécanique, celles-ci présentent souvent les mêmes atouts que les constructeurs japonais et européens. Les marques se sont ainsi adaptées à la demande et leur gros point fort : leur capacité de production, jusqu’ici indéniable. Les motos chinoises sont aussi très bien équipées et proposent des options toujours plus innovantes.
Donc, admettons-le, les constructeurs chinois sont aujourd’hui à même de vous proposer des motos aux rapports qualité/prix assez intéressants. Toutefois, certains modèles peuvent présenter des défauts à la conception et demandent parfois plus d’entretien. C’est pourquoi, si vous optez pour une moto chinoise, nous vous conseillons d’être un peu bricoleur. Surtout, ayez bien en tête que les motos chinoises ont une grosse décote à la revente !
Dernier point à aborder, le plagiat ! Vous le savez sûrement, les constructeurs asiatiques copient la plupart des modèles phares de constructeurs plus renommés. Alors, à vous de voir, est-ce que pour vous cela peut être un frein à l’achat ou non.
Découvrez le top 5 des meilleurs constructeurs chinois de motos.
Marque créée en 1989 à Hangzhou près de Shanghai, CF moto fabrique des motos et des véhicules tout-terrain de type quads ou SSV. Avec une renommée en progression, ce constructeur de motos chinoises a su améliorer la qualité de ses machines, en proposant moins d’accessoires en plastique et avec une partie cycle repensée pour offrir des sensations de conduite saines. Ce constructeur chinois se tourne également de plus en plus vers les nouvelles technologies et les nouvelles générations de moteur, de manière à toujours proposer à sa clientèle des deux-roues innovants. Chez CF Moto vous trouverez des motos de 300 à 800cc, aussi bien des Trails, des Roadsters, des néo-rétros, des sportives ou encore des routières. Avec leur large gamme de deux-roues, CF Moto veut concurrencer les constructeurs européens.
Marque italienne fondée en 1911, elle nous fait part de sa réputation. En effet, Benelli c’est l’histoire d’une mère veuve souhaitant mettre à l’abri ses six fils avec un emploi stable. Elle investit alors dans un garage de réparation. C’est en 1919 que les six hommes révèlent leur premier moteur de 75cc 2T placé dans un cadre de bicyclette et c’est en 1921, que la première moto Benelli voit le jour, la Velomotore. Son histoire touchante cache des deux-roues qui connaissent un déclin sur le marché de la moto face aux concurrents européens et japonais. C’est ainsi qu’en 2005, le constructeur entre dans le groupe Q.J (Qianjiang), une société chinoise. Une fois entrée dans ce groupe, la marque reprend un second souffle et sa production accroît considérablement de façon à répondre à la demande du marché actuel. Aujourd’hui, Benelli présente des deux-roues accessibles au design s’inspirant des plus grands constructeurs de motos.
Ce constructeur chinois se place lui aussi sur différents types de motos. Voilà sa force, offrir aux motards des deux-roues de tous les styles. La marque Zontes propose des motos 125, 310 et 350cc. Elle fait partie du groupe industriel Tayo, et est une marque majeure et reconnue sur le marché asiatique. Aujourd’hui, elle fait sa place sur le marché français. Le point fort de Zontes est sa capacité d’innovation et de recherche. Elle comprend d’ailleurs le Grand Prix de l’innovation en Chine. De plus, les motos Zontes sont les seules à posséder une usine de production 100% automatisée. Ainsi l’image même que nous pouvons nous faire de la production asiatique, c’est chez Zontes que nous le retrouvons. Une production innovante et autonome, où la fabrication bat son plein. L’innovation est donc au centre de la construction des motos Zontes.
Marque du groupe Loncin implanté en Chine, Voge propose plusieurs gammes de deux-roues à des prix très abordables, de petites et moyennes cylindrées. Cependant, c’est l’industriel Loncin qui participe à la renommée de la marque. Eh oui, c’est l’un des groupes industriels les plus puissants sur le marché chinois qui fabrique notamment les moteurs des BMW F 850 GS et F 750 GS.
Chez Voge, vous trouverez aussi des modèles de moto innovants comprenant aussi une gamme électrique.
Le point fort de Mash réside dans le design ultra rétro de ses motos et à des prix plus qu’accessibles. C’est une marque fondée en 2012, par le président de la Sima, groupe importateur de motos en grande partie chinoises qui comprend également les motos indiennes Royal Enfield ou encore Hyosung marque d’origine coréenne. Mash propose une large gamme de motos, mais aussi des scooters et des side-cars. Aujourd’hui, la marque continue son ascension en proposant des motos de 250, 400 et 650cc. Les deux-roues Mash sont souvent ceux vers qui se tournent les motards pour une première prise en main, voilà pourquoi c’est l’un des leaders français dans la vente de 125.
En conclusion, on ne peut pas dire que les motos chinoises jouissent d’une belle réputation.
Pourtant, certains motards trouveront leur compte dans l’achat d’une moto chinoise et d’autres ne voudront jamais en entendre parler.
Pour nous, ces motos peuvent être un bon compromis pour les motards au budget limité, ou encore ceux qui voient les permis A1 et A2 comme des intermédiaires, avant le Graal final, le permis A.
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