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La Z1000 de Kawasaki est un modèle phare de la marque japonaise. Son esthétique noire, croisement parfait d’un Alien et d’un Predator, évoque la vitesse, la puissance et la brutalité. Légère et racée, cette quatrième version de la Z1000 va plaire aux amateurs de gros roadsters, dont le caractère égale sa beauté bestiale.
L’esthétique de la Z1000 a été entièrement revue pour nous offrir un design puissant et reconnaissable entre mille ! L’audace qualifie certainement les choix effectués par la marque en ce qui concerne le style général. Nommé « Sugomi », le look de cette Kawasaki survitaminée adopte une selle haute à 81 cm du sol, un triangle guidon/selle/repose-pied parfaitement équilibré et un petit réservoir de 17 litres.
Si ce design si spécifique peut faire craindre une ergonomie restreinte, la Z1000 est pourtant très bien proportionnée et supporte tous les gabarits.
Quant au tableau de bord, celui-ci est compact pour s’intégrer parfaitement dans le carénage serré de la belle quatre-cylindres. Il est d’ailleurs monté directement sur le guidon, en position basse. Le conducteur a alors une vue optimale sur tous les compteurs.
Fidèle à sa nouvelle époque, la marque japonaise a apposé des LED et un écran LCD qui ajoutent une touche résolument futuriste à son modèle phare.
Pour cette nouvelle version, Kawasaki a vu les choses en grand ! La marque japonaise a mis le paquet sur la tenue de route et équilibré le couple 4 000 tr/min et 7 000 tr/min. Ce quatre cylindres démarre au quart de tour et propulse ses 100 chevaux (en France, la moto est bridée) dans un vrombissement puissant.
Sa transmission courte combinée aux nouveaux réglages de châssis et de moteur effectués par le fabricant permettent au roadster de délivrer son caractère dès les premiers rapports. Attention, cela tire quelque peu sur les bras ! Cette force diminue après le troisième rapport, mais cela n’empêche en rien des pointes de vitesse en quelques secondes jusqu’à 130 km/heure.
Son agilité s’explique par un poids plume de 204 kg, un carénage sculpté dans un concept « Sugomi » et un dépouillement total d’artifice. La conduite se veut plus instinctive grâce à de nouvelles suspensions et des pistons beaucoup plus rigides.
Si les anciens modèles avaient pour défaut la souplesse des suspensions, avec un confort de route très relatif sur le bitume abîmé, la Z1000 quatrième du nom se montre à la hauteur d’une conduite sportive en terrain bossu. Elle aura tout de même un peu plus de mal à garder ce confort sur les pavés ou les départementales délabrées.
Mais sur les belles routes, l’enfant terrible de Kawasaki retrouve sa précision et sa rigueur, pour les plus intrépides d’entre vous !
Concernant le freinage, le nouveau modèle de la Z1000 se dote d’étriers monoblocs vraiment mordants ! Il est recommandé de se munir de l’ABS pour se prémunir de freinages brutaux qui pourraient faire glisser la moto.
Toutes ces qualités concernant la tenue de route et le confort de conduite en font une cylindrée parfaite pour la course sur circuit.
Derrière un style agressif, la Kawasaki cache quelques douceurs, comme un tableau de bord moderne, une tenue de route parfaite et une ergonomie de conduite pour tous. La fabrication est clairement de grande qualité et la correction des imperfections des précédents modèles apporte une excitation supplémentaire au conducteur sportif. Le seul bémol réside dans les pneus de série, qui semblent peu adaptés à la conduite sur circuit. Un comble pour un roadster ! Mais cela se change et la quatrième version de la Z1000 devient une puissante cylindrée pour les amateurs de sensations fortes. Enfin, côté prix, le modèle star de Kawasaki reste abordable puisque l’entrée de gamme est à 11 900 €.
Alors, séduit ?
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