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Début 2019, SHOEI a commercialisé une évolution de son modèle routier phare, classé parmi les meilleurs casques routiers du marché, le casque Shoei GT-Air 2.
La marque, plus une fiche technique laissant présager d’un gros best-seller, que vaut-il réellement en conditions ? Peut-on le placer tout en haut des casques destinés au grand tourisme ?
Grâce à SHOEI, j’ai pu le tester durant quelques mois et je vais vous en dire ce que je pense.
VOIR LES CASQUES SHOEI GT AIR 2
Je reçois le casque de la part de Shoei et dès que je le sors de sa housse, on remarque immédiatement tout le savoir-faire de la marque nippone. Le casque est très profilé, lui offrant une belle forme aérodynamique. Toutes les finitions sont d’une extrême précision. Des ventilations au mécanisme de la visière en passant par la garniture intérieure tout donne un sentiment de robustesse ! Les jointures autour de la visière me rassurent quant à l’étanchéité en cas de pluie. Comme accessoires inclus, vous trouverez la bavette anti-remous et le cache-nez.
En le sortant de sa boîte, on n’a qu’une seule envie : le poser sur sa tête !
Mais avant de l’enfiler et partir sur les routes du Sud de la France, il faut un peu parler technique.
Avec ce modèle, SHOEI nous propose un casque muni d’une coque en fibre exclusive : Multi-Ply Matrix AIM. Il s’agit d’une coque en fibre de verre organique et fibre multi-composite qui se superposent. Ce procédé apporte une grande résistance aux chocs ainsi qu’une très grande rigidité. La coque est compacte et profilée afin de réduire au maximum toute résistance à l’air.
La garniture intérieure dévoile aussi toute la technicité de SHOEI. Nous avons ici, une calotte multi-pièces et multi-densité pour s’adapter à toute forme de visage. Si la disposition d’origine ne vous convient pas, des mousses de joues sont disponibles. Cela devient du presque sur-mesure.
En cas de grand soleil lors de vos trajets, le GT-AIR II est muni d’un écran solaire traité antibuée et anti-rayure et qui filtre aussi les UV à 99%. SHOEI est d’ailleurs, le premier fabricant à intégrer dans son casque un écran solaire répondant à la norme EN1836 (Norme dédiée aux verres solaires). Suivant les préférences de chacun, l’écran solaire peut être descendu suivant 2 positions que vous pouvez déterminer avec 2 petits mécanismes de part et d’autre.
Pour finir le casque est muni d’un système de verrouillage micrométrique en acier inoxydable.
Le Shoei GT-Air II est un casque moto léger, le tout pour un poids “plume” d’environ 1400g (+/- 50 gr) pour la catégorie.
Autre détail, et pas des moindres pour ceux qui souhaitent communiquer ou utiliser leur GPS moto, tout en conduisant : le casque est prédisposé à recevoir le kit Bluetooth SHOEI SRL2. Il suffit de retirer la partie en plastique à gauche ou à droite (suivant sa préférence) et d’y positionner le module prévu. Le reste de l’installation (haut-parleurs et micro) se faisant de manière classique.
Vous allez peut-être vous poser la question : “Mais qu’est-ce qui change entre le GT-Air et le GT-AIR 2 ?”
La réponse est simple :
L’aérodynamisme de la coque
Le système de ventilation
L’évolution du rembourrage du calotin
L’intégration de l’intercom dans le design
Le système de fermeture
Une fois les présentations faites, place au premier essai !
Déjà détenteur d’un SHOEI NXR, je retrouve le confort, qui fait que j’aime tant mon casque, mais avec une touche en plus. Nous sommes, vraiment en présence d’un casque routier. L’intérieur est vraiment accueillant. On se sent maintenu et prêt à avaler les kilomètres.
D’un point de vue fonctionnel et utilisation, il est tout aussi simple même avec une paire de gants épaisse. La molette de l’écran solaire se manipule aisément tout comme l’ouverture et fermeture de la visière. Pour ce casque, ils conservent leur système traditionnel de clip pour la verrouiller.
Il en est de même pour la manipulation des aérations. Les mécanismes se trouvent et manipulent aisément, quelles que soient les situations (à l’arrêt ou en train de rouler).
Je trouve aussi que le SHOEI GT-Air II bénéficie d’un bon champ de vision. Même avec une posture spécifique qu’impose une sportive, la vision reste très large.
Avant d’aller plus loin dans le test de ce casque, il faut quand même en poser les conditions dans lesquelles il a été réalisé. Les essais se sont passés au guidon d’une sportive, en configuration d’origine, donc pas d’échappement apportant des décibels supplémentaires. Au niveau de la météo, et cela peut avoir son importance, nous sommes sur un temps printanier et son lot d’incertitudes et variations que cela comporte. Je précise à nouveau, si vous aviez sauté les premières lignes du présent test, que j’ai sillonné les routes de Provence en compagnie de ce casque. Au printemps, nous pouvons avoir des températures relativement fraîches au petit matin, mais quasi estivales en milieu d’après-midi. Il en est de même pour la luminosité où l’on passe de temps voilé à très ensoleillé surtout sur le littoral.
Bon assez de bulletins météo, place aux premiers tours de roues.
Sur la tête, le casque s’avère plutôt léger. Pour de courts comme longs trajets, le casque n’est pas un “poids” et il ne se fait pas ressentir que l’on fasse 5 ou bien 100 km.
Le confort du calotin multi-densité ajoute le sentiment que les différents trajets en compagnie de ce casque vont être bien agréables !
Pour des trajets quotidiens du type domicile-travail, le casque s’avère tout simplement TOP. L’écran solaire est bien pratique et on sent qu’il fait vraiment office de lunettes de soleil.
Les ventilations et la circulation de l’air sont tout à fait exceptionnelles. Qu’il fasse frais ou un peu plus chaud, lorsque l’on ouvre les aérations, on sent de suite le flux d’air circuler de l’avant vers l’arrière. Lors de vos périples estivaux, la chaleur ne sera pas un frein. De même, en hiver, vous aurez peu de risque de vous retrouver avec de la buée à l’intérieur de votre casque.
Après une suite de trajets urbains, il est temps de passer à des périples plus longs et un test sur autoroute. Oui autoroute, même si nous sommes peu partisans de ce type de voie, il permet aussi de tester le casque sur des vitesses “légalement” élevées.
Lorsque la vitesse augmente, la première impression qui vient à l’esprit : le casque ne bouge pas. On se rend compte alors du travail effectué sur la coque au niveau de l’aérodynamisme. Que ce soit à 80 ou 130 km/h, la tête ne bouge pas, quelle que soit la prise d’air, caché dans la bulle ou face au vent.
Sur tous les points ci-dessus, conduire avec ce casque est un pur plaisir.
Mais je dois quand même émettre un léger bémol et qui est d’ailleurs étonnant à la vue d‘un des arguments avancés par SHOEI : le casque le plus silencieux du marché !
Dès que l’on commence à augmenter la vitesse, on commence à entendre le bruit constant du vent à l’intérieur du casque et même si toutes les aérations sont fermées. Cette sensation de bruit se fait d’autant plus ressentir sur un trajet autoroutier avec une vitesse constante à 130 km/h.
Caché derrière une bulle, le bruit s'atténue et on dira que ce casque se destine à utilisateurs de routières.
Les + |
Les - |
Très bonne ventilation même en dessous de 50 km/h |
Le bruit |
Le confort, le design |
Mes notes Légèreté : 8/10
Design : 8.5/10
Confort : 10/10
Maintien & ergonomie : 9/10
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Fonctionnalité : 9/10
Qualité & finition : 10/10
Bruit : 6/10
Ventilation : 10/10
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Note Générale :
Appréciation globale :
SHOEI nous offre ici un casque routier haut de gamme avec une finition irréprochable, une légèreté et un confort de haut niveau.
Il sera le parfait compagnon des adeptes de grands périples. Il s’avère aussi parfait au quotidien et quelques soient les conditions de roulage !
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